Tant que fleuriront les citronniers : Le livre de Zoulfa Katouh

Lire aussi dur que beau à lire. On comprend vraiment l’horreur que traversait la population syrienne sous le régime dictatorial à travers la protagoniste. On ressens tout l’amour qu’ont les syriens pour leur pays, et la beauté du pays avant que le régime ne gâche tout.

J’avais beaucoup entendu parler de ce livre avant de me lancer, et maintenant que je l’ai lu, je comprends parfaitement pourquoi il a fait tant de bruit. Ce roman est une véritable claque émotionnelle, et je ne suis pas prête d’oublier l’histoire de Salama. L’auteure, Zoulfa Katouh, nous plonge dans le quotidien déchirant d’une jeune Syrienne confrontée à la guerre, au deuil et à ses propres traumatismes. Salama, à travers ses pertes et ses combats intérieurs, incarne une résilience poignante qui m’a profondément touchée. La plume de Zoulfa Katouh est brillante. Elle a le don de rendre chaque émotion palpable : la peur, la douleur, l’amour et l’espoir. Ses mots m’ont littéralement fait vivre les tourments de Salama, à tel point que je ressentais physiquement l’angoisse dans certains passages. C’est une écriture forte, sincère et percutante, qui reste gravée bien après avoir refermé le livre. En quelques pages, Zoulfa Katouh a su me bouleverser, me faire pleurer et m’inspirer. Tant que fleuriront les citronniers est un chef-d’œuvre qui mérite toute l’attention qu’il reçoit, et je le recommande sans hésitation à quiconque cherche une lecture à la fois belle et déchirante.

J’ai trouvé ce livre bouleversant, bien écrit, doux et tragique à la fois. Il m’a tiré les larmes comme peu d’ouvrages et il est dans mon top 10 aujourd’hui. Petit bémol pour les longueurs au milieu du livre mais la fin rattrape tout. Ce livre doit être lu par tous

Le titre m'a plu. La jaquette m'a plu. Du coup, même si le résumé n'était pas trop dans mes tendances habituelles, j'y suis allée. Et heureusement !! Dire que c'est un premier roman. Comme elle a eu raison de tenir tête à sa mère (cf la note en fin de roman)! Ce que j'ai aimé : la puissance de la plume, la mise en ambiance si réussie. Je ne connais pas du tout la Syrie, mais le temps de 400 pages, j'y étais. L'autrice nous immerge avec une facilité déconcertante dans un univers dur, réaliste, humain, beau su beau malgré tout. En choisissant des personnages plein d'espoir, elle envoie un des plus beaux messages. Pourtant, ne vous y trompez pas, ça n'a rien d'un conte de fée. Les dégâts sont bien réels. Et halala, quelle histoire ! Je n'ai pas vu venir la surprise de dernière ligne droite. J'ai eu tellement de peine pour elle. Ce roman n'en reste pas moins lumineux. Là où j'ai eu du mal: j'aurai bien aimé plus de description sur la nourriture. Comme je n'y connais rien, je ne savais même pas si certains étaient salés ou sucrés.