T'es beau, tu sais ! : Le livre de San-Antonio

San Antonio, Bérurier, Berthe, Félicie, Marie-Marie et Antoine se trouvent à Tenerife pour des vacances bien méritées. En fait non, San Antonio et son fidèle alcooltyte doivent débusquer un renard, un tueur à gage, le tueur à gage le plus malin de l'après-guerre. Appelé l'Homme, c'est un griffon, mi-renard, mi-anguille, il s'échappe toujours via d'improbables sortilèges, du genre une incisive pivotante où le sort s'y loge. Un Fantomas. Et alors là les amis, ça rigole pas un abbé femelle, Marie-Marie disparaît, un policier américain style caïd apparaît, des clowns pis grotesques pittoresques, de la came en vrac, quelques rapides troussées et un dénouement à la San Antonio mâtinée en début de soirée d'Agatha Qui-strie. J'ai beaucoup ri aux intitulés de chapitre avec des apostrophes de l'éditeur. L'histoire se laisse lire. Quelques facéties bien senties mais le nébuleux de l'affaire s'étire à la ligne. D'ailleurs, les apostrophes aux lecteurs et lectrices ne m'ont pas beaucoup amusé, elles m'ont parfois ennuyée. Les envolées enlovées du couple Bérurier étaient malheureusement peu nombreuses. Le dénouement fait fi de dénuement, on ne comprend rien à ce galimatias de fausses trappes et d'explications tard à bisques ôtés. Tel et tant que Nixon et Pompidou pointent leurs bouts de nez. Un bon San Antonio, sans plus, sans moins.