Treize façons de voir : Le livre de Colum McCann

" Verbale ou physique, la violence est au coeur des cinq histoires de Treize façons de voir. La violence et ce qui en découle. La souffrance. La colère. L'incompréhension. [...] Dans chacune de ses histoires, on entend l'écrivain se poser la question: comment aurais-je réagi? Peut-on contrôler sa vie? Et son oeuvre ? Qu'est-ce qui sépare fiction et réalité? Une chose est sûre: qu'il se glisse dans la peau d'un vieux juge, d'une mère ou d'une nonne, McCann partage leurs tourments, leurs angoisses. Son empathie est totale. Et si ses histoires sont noires comme le merle de Wallace Stevens, elles brillents d'une incroyable humanité. "|Bruno Corty

" Colum McCann écrit les plus belles, les plus intimes pages qu'on ait lues depuis longtemps"|Nathalie Crom

" Des nouvelles au style impeccable, baignées par la violence, l'exil et la grâce [...] Treize façons de voir, et une seule d'apprécier la belle prose de McCann. "|Marianne Payot

" Subtil et habité par la grâce du moment, ce recueil plein d'humour et de poésie encourage à la prise de conscience globale des maux dont souffrent nos sociétés, l'union seule permettant de les éradiquer. "|Laëtitia Favro

" Il plane sur ces récits une brume de violence sourde et de mystère, qui pourrait se lever si l'on changeait d'angle. En se laissant porter la phrase imparable de McCann, qui ne se contente pas de faire montre d'empathie mais la rend contagieuse. "|Jeanne de Ménibus

" La violence que décrit Colum McCann ne tombe pas du ciel. Elle vient de la crise, de la pauvreté, de la culture guerrière des nations - et de la faiblesse des hommes [...] Colum McCann manie cette matière en fusion avec précaution, dans un style sobre et poétique fait d'images fulgurantes et d'impressions kaléidoscopiques. La façon de voir de Colum McCann? C'est scruter l'intérieur des êtres, tout près de leur coeur qui bat de plus en plus vite alors que la Terre s'embrase en mille feux de détresse. "|Philippe Chevilley

" Cinq nouvelles originales, où la grâce le dispute à la violence dans une symphonie de sentiments qui sonne toujours juste. "|Marie Godfrain

" Colum McCann a le don de ressuciter le réel par des raccourcis cinglants. Ses récits sont rarement d'un fol optimisme, ils disent la violence sociale, politique ou militaire d'aujourd'hui. "|Yves Viollier

" On reconnait un écrivain à sa voix. Celle de Colum McCann est d'une puissance stupéfiante. "|Frédérique Brehaut

" L'ensemble, d'une puissance littéraire rare, explore les thèmes de la séparation, de la fragilité de l'existence et de la force du souvenir. Du grand Colum McCann. "|Estelle Lenartowicz

" Cinq histoires dénonçant les multiples visages de la violence [...] Qu'elle soit sociale ou intime, sournoise ou révélée, tournée vers les autres ou soi-même, la violence est un caméléon diffusant inexorablement son poison. "|Kerenn ElKaïm

" On se régalera une fois encore de l'écriture poétique et quasi lyrique de l'écrivain à travers des histoires souvent belles et parfois douloureuses sur la violence quotidienne, gratuite, mais aussi sur les moments de grâce. "

" Un livre magnifique, d'une tristesse parfois insoutenable. "|Michel Schneider

" Colum McCann est un virtuose du phrasé qui travaille les mots pour conjuguer densité et limpidité. "|Florence Noiville

" Apre et poignant. "|Isabelle Bourgeois

" C'est fort, c'est percutant. C'est bouleversant, au sens propre du terme. Colum McCann est de ces rares auteurs touchés par la grâce, qui impressionnent chaque fois davantage. "|Laurent Fialaix

" Si Colum McCann montre une rare empathie pour ses personnages, c'est que la réalité a rejoint la fiction et qu'à la violence de ces nouvelles a répondu celle de sa propre vie. Des textes qui questionnent l'humanité dans sa complexité et parfois son côté irrationnel. Essentiels, tout simplement. "|Aurélie Janssens

<< Colum McCann ne reste jamais l'otage de lui-même quand il est devant son clavier. Parce qu'il transcende constamment sa propre existence pour déchiffrer le monde. Et pour lui donner un sens en prenant "des chemins inimaginables" qui, malgré tant de noirceurs, s'élèvent peu à peu vers la lumière, vers la grâce. Comme le chant de ce merle rédempteur qui survole chaque chapitre de Treize façons de voir. >>|André Clavel

<< Colum McCann embrasse les hasards de la vie pour éclairer l'humanité sous ses différents jours. >>|François Lestavel

<< Les fictions amples et généreuses de Colum McCann embrassent le monde, le mouvement de l'histoire et portent un regard profondément humain sur les individus. >>|Sophie Joubert

"Colum McCann aime dresser des ponts entre les continents, entre les hommes, raconter les liens qui se créent, la magie des rencontres. Parfois la vie défait ces liens... et sa propre histoire fait douloureusement écho à celle que l'on écrit.
Dans les quatre nouvelles et le court roman qui composent ce nouveau recueil, le monde tient en quelques pages. Ce qui fait le lien entre les divers pays traversés ? Les hommes. Qu'ils émigrent, attendent des nouvelles de leurs proches, traversent les océans pour régler certains comptes, les personnages de Colum McCann entreprennent un voyage qui va bien au-delà du simple mouvement physique. Il s'accompagne souvent d'un voyage intérieur extrêmement poignant, un voyage qui bouleverse les certitudes, remet tout à plat, un voyage qui peut tout réduire en une fraction de seconde et dont il est difficile de se relever. Dans le court roman qui ouvre le recueil, un vieux monsieur se fait agresser à la sortie d'un restaurant. Les policiers tentent de restituer ses derniers instants à l'aide des différentes caméras de surveillance qui quadrillent les rues. Mais ce jour-là, il neige et les angles des caméras ne révèlent pas grand-chose. Dans la deuxième nouvelle, l'auteur relate la nuit de la saint-Sylvestre d'une jeune femme militaire en Afghanistan, qui essaye de joindre sa compagne aux États-Unis. Puis nous partons en Irlande rejoindre Rebecca et son fils Tomas, adopté en Russie. Tomas est un jeune homme atypique qui cause bien des frayeurs à sa mère. C'est à Londres, ensuite, que nous accompagnons sœur Beverly, partie en quête de Carlos, un homme horrible qu'elle croyait avoir enfoui dans un passé cauchemardesque... Si Colum McCann montre une rare empathie pour ses personnages, c'est que la réalité a rejoint la fiction et qu'à la violence de ces nouvelles a répondu celle de sa propre vie. Des textes qui questionnent l'humanité dans sa complexité et parfois son côté irrationnel. Essentiels, tout simplement."|Aurélie Janssens

<< Dans ce livre il y a de la violence, banale, ordinaire. Il y a aussi de la subtilité, de la grâce, de la générosité, à l'image de Colum McCann, écrivain virtuose qui siat à merveille se glisser sous la peau de l'autre. >>|Serge Bressan