Une époque formidable : Le livre de Kiley Reid

4ème de couverture: Philadelphie. Emira Tucker, jeune diplômée afro-américaine, s’occupe de Briar, la fille d’une influenceuse réputée. Un soir, Emira se fait prendre à partie par le vigile d’un magasin. Une jeune femme noire et une petite fille blanche à une heure tardive, la situation est louche aux yeux des clients et du vigile blancs de cette banlieue huppée. Pour ses proches, Emira devient alors la victime idéale : celle que l’on doit prendre en charge, conseiller, aider et défendre. Mais très vite, elle est excédée par la bonne conscience facile que chacun se donne à cette occasion. Peu à peu, l’atmosphère devient irrespirable, puis explosive... et les illusions des uns et des autres volent en éclats.» Ça m’arrive rarement mais je n’arrive pas vraiment dire si j’ai aimé ou pas#x1f605#x1f937 D’un côté, les personnages sont bien dépeints dans leur complexité et l’amitié entre Emira et la petite Briar est tout simplement irrésistible et les dialogues sont très bons. D’un autre le thème de la discrimination raciale, le racisme ordinaire qui gangrène la société américaine et le besoin des blancs privilégiés de se donner bonne conscience en infantilisant l’autre sous prétexte de vouloir se donner bonne conscience est un sujet actuel et en même temps très américain. Je ne dis pas que le racisme n’est pas un thème universel (malheureusement) mais le prisme du roman est très américain. Tout comme la lutte pour les personnes en emploi précaire à accéder aux choses essentielles comme l’assurance maladie universelle. Peut être aurais-je été plus sensible et plus touchée si je vivais aux États-Unis mais le thème mérite d’être abordé et éclairé, par le biais de la fiction il interroge sur la crispation et l’absence de spontanéité dans les relations entre personnes d’ethnicité différentes aux USA et que les gestes les plus anodins peuvent parfois cacher un autre agenda et avoir une autre motivation que même la personne qui paraît bien intentionnée ignore. À méditer…

Ça m’arrive rarement mais je n’arrive pas vraiment dire si j’ai aimé ou pas… D’un côté, les personnages sont bien dépeints dans leur complexité et l’amitié entre Emira et la petite Briar est tout simplement irrésistible et les dialogues sont très bons. D’un autre le thème de la discrimination raciale, le racisme ordinaire qui gangrène la société américaine et le besoin des blancs privilégiés de se donner bonne conscience en infantilisant l’autre sous prétexte de vouloir se donner bonne conscience est un sujet actuel et en même temps très américain. Je ne dis pas que le racisme n’est pas un thème universel (malheureusement) mais le prisme du roman est très américain. Tout comme la lutte pour les personnes en emploi précaire à accéder aux choses essentielles comme l’assurance maladie universelle. Peut être aurais-je été plus sensible et plus touchée si je vivais aux États-Unis mais le thème mérite d’être abordé et éclairé, par le biais de la fiction il interroge sur la crispation et l’absence de spontanéité dans les relations entre personnes d’ethnicité différentes aux USA et que les gestes les plus anodins peuvent parfois cacher un autre agenda et avoir une autre motivation que même la personne qui paraît bien intentionnée ignore. À méditer…