Vieille fille : Le livre de Marie Kock

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Qu'elle est véritablement l'image de la vieille fille ?

Aucune jeune femme, jamais, n'envisage de devenir vieille fille. À celle-ci, au mieux, on promet de finir dévorée par ses chats, dans l'indifférence générale. Alors que faire quand la vie vous retire du game ? Quand la société, à grands renforts de clichés, vous y colle ? L'autrice de ce livre, au mitan de la vie, manque un jour de se noyer. Elle qui vit seule et sans enfants s'interroge : n'y-a-t-il là rien à proposer, à inventer ? Et si la " vieille fille ", unanimement décriée dans l'Histoire, au cinéma, à la télé, était une manière d'échapper à la norme ? De retrouver, dans l'attente et la sérénité, un supplément de liberté ?

" La vieille fille a mauvaise réputation. Marie Kock, dans un essai audacieux, la réhabilite avec superbe. " Livres Hebdo
" Une réflexion riche, originale et non dénuée d'humour. " Libération

De (auteur) : Marie Kock

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Elle démontre de façon convaincante et sensible que ce qui manque le plus aux femmes, c'est le temps et la liberté qui va avec. Etre vieille fille, c'est au moins avoir le courage de ne pas s'enfermer dans des modèles idéalisés et asservissants (couple, famille...), prendre le risque de dire fuck aux évidences et aux convenances. Un nouveau mode de vie. "|Cécile Daumas
L par Libération
" A mesure que les configurations familiales traditionnelles sont réinterrogées par les nouvelles générations, cet essai-témoignage montre qu'il est possible de mener une vie normale et épanouie sans vivre nécessairement à deux. "|Jean-Laurent Cassely
L'Express
" La vieille fille ne remplit pas son rôle de femme – n'enfante pas et n'est la femme de personne -, capte un héritage qui ne sera pas transmis. Autant de données intolérables pour la société libérale qui s'amorce dès le XIXe siècle, où les jeux d'héritage dessinent déjà la société capitaliste à venir. Intolérable également parce qu'une femme sans homme est une femme qui n'a pas de valeur. Et pourtant, ce qui se dessine en filigrane de chacune des anecdotes égrainées dans l'ouvrage, c'est l'incroyable richesse de son autrice. La journaliste, dont le temps libre l'oblige à méditer sur le sens de l'existence, multiplie les expériences, apprend à se connaître, à s'écouter, pour atteindre une forme de sérénité rare, celle de ceux qui savent vivre seuls. Arrêter de chercher un homme, en sus d'être "une révélation", comme le dira l'autrice, c'est aussi commencer à se chercher soi, à réfléchir à ce que l'on aime, et aux voies que l'on désire emprunter. "|Emma Poesy
Maze
" Un essai choc mêlant autobiographie et enquête. "
Madame Figaro
" La "vieille fille" a mauvaise réputation. Marie Kock, dans un essai audacieux, la réhabilite avec superbe. "|Marie Fouquet
LH Le Mag
" Mêlant fragments autobiographiques (parfois douloureux), lectures de sciences humaines et scènes piochées dans la littérature ou le cinéma, Marie Kock écrit comme on monte à l ' assaut : en avançant doucement en accumulant les munitions, puis en se jetant brusquement sur une idée reçue pour la bombarder d'arguments ramassés en drolatiques punchlines. Qu'on soit pro ou c'est jubilatoire ! "|Éric Aeschimann
L'OBS
" La vieille fille n'est plus ce qu'elle était. Loin de la femme aigrie qui n'a pas su trouver l'amour, la voilà libérée, désirante et désirable, assumant sa vie hors des liens du mariage et de la maternité. En s'appuyant sur son expérience de quadra célibataire et sans enfants, et sur de pertinents exemples empruntés à l'Histoire, à la littérature et au cinéma -des recluses du Moyen Âge à la perfide Isabelle Huppert de Huit femmes, chez François Ozon, en passant par la cousine Bette imaginée par Balzac -, la journaliste Marie Kock livre une réflexion riche, originale, et non dénuée d'humour. Point de manifeste ici, mais plutôt une "proposition " pour vivre un célibat épanoui. "|Julie Dufour
Libération

Avis Babelio

Pikatchoune

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Lecture inégale, mais qui a l’immense mérite de questionner, voire de déboulonner l’image de la vieille fille. J’ai beaucoup aimé les premiers chapitres pour cette raison. J’ai beaucoup aimé les derniers pour les questions qu’ils posent sur la parentalité. En revanche, j’ai eu plus de mal avec la longue partie consistant à dire que la vie de couple ne peut pas être heureuse. Ce n’était peut-être pas le message que l’autrice voulait transmettre, mais c’est ce que j’ai ressenti. Avec parfois le sentiment qu’en contradiction avec le début du livre, elle tentait de se convaincre elle-même du bonheur d’être célibataire. Plus personnellement, au vu de mon propre parcours d’infertilité, j’ai trouvé extrêmement violent les quelques paragraphes consacrés à ce couple aperçu dans un reportage télévisé qui tentait désespérément d’avoir un enfant. Le jugement porté à leur obstination supposée et incomprise par l’autrice est sec et sans appel, sans aucune considération pour la difficulté d’un tel parcours et du courage énorme nécessaire pour renoncer à la parentalité. Enfin, le chapitre non numéroté consacré à « ce qu’elle ne nous a pas dit » nécessiterait clairement un Trigger Warning. Je vous le mets en bas de review, en cas de besoin.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Actualités et Société , Reportage & Document
  • EAN
    9782266336239
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    208
  • Dimensions
    179 x 109 mm

L'auteur

Marie Kock

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8,10 € Poche 208 pages