Wilder Girls : Le livre de Rory Power
Voilà bientôt dix-huit mois qu'un mal inconnu, la Tox, a frappé l'île Raxter. Dix-huit mois que le pensionnat pour jeunes filles qui en occupe la pointe a été mis sous quarantaine.
D'abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n'osent plus sortir de l'enceinte de l'école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu'au bout...
Plus glaçant encore que Sa Majesté des mouches, un huis clos féminin et féministe qui a fait frissonner l'Amérique de plaisir !
De (auteur) : Rory Power
Traduit par : Frédérique Le Boucher
Expérience de lecture
Avis Babelio
Mardiii
• Il y a 3 ans
Si tu cherches une lecture joyeuse et positive, passe ton chemin. Si tu cherches un roman qui ne te laisse pas avec plus de questions a#768; la fin qu’au de#769;but, passe ton chemin. Wilder girls, c’est un genre d’ovni sanguinolent dans lequel ce n’est pas tant l’histoire qui importe que ce qu’en font les personnages, ce qu’elles en pensent, ce qu’elles en apprennent. C’est de#769;ja#768; la merde quand le re#769;cit de#769;bute, et rien ne se passe bien dans ce livre. Pourtant, c’est une lecture addictive, il y a quelque chose de fascinant et de beau dans ces pages, que je ne saurais de#769;crire pre#769;cise#769;ment. C’est fort et fe#769;roce, bien qu’assez de#769;stabilisant. Apre#768;s c#807;a, je vais avoir besoin de quelque chose de colore#769; !
maudisreading
• Il y a 4 ans
Dans une ambiance anxiogène, l’auteure nous plonge dans les tréfonds de l'imaginaire et surtout, dans nos pires cauchemars. À travers Byatt, Hetty et Reese mais également à travers les autres personnages de l'histoire, Rory Power nous propose quasiment une étude sociologique, celle de ce que notre instinct de survie nous pousse à faire ainsi que l'influence de l'enfermement sur nos rapports aux autres. C'est une quarantaine féminine. Un huis clos qui nécessite l'organisation d'une société minuscule, mais l'anarchie règne à certains moments. Les structures sociétales ne pouvant s'appliquer à ce qu'il se passe sur l'île. Alors l'animalité surgit, la loi du plus fort s'exprime. L’auteure mène d'une main de maitre son intrigue, nous plongeant directement au coeur de cette école et de ses pensionnaires. L’écriture est poétique, elle nous percute avec des phrases courtes, parfois sans verbe, parfois avec quelques répétitions. Un style qui nous conditionne et nous met dans l'ambiance. Si cela peut perturber sur les premières pages, on est d'autant plus captivé et épris par le récit sitôt la surprise passée. . C’est assez étrange la manière dont est construit le récit car les questionnements du lecteur augmentent au fur et à mesure des chapitres jusqu’au point final qui résonne avec tout un orchestre composé uniquement de point d’interrogation. En bref, c’est un roman prenant, mais qui malheureusement s'essouffle avant la fin. On devine la vérité au milieu du roman, et les questions ne trouvent pas toutes des réponses. Tout est laissé en suspens. La fin est précipitée, comme la cavale de ces filles qui fuient leur refuge. Malgré cela, le roman m’a semblé juste du début à la fin, comme si l’auteure suivait une ligne directrice et s’y tenait sans jamais s’en écarter ; fidèle à elle-même.
Marine_bookshadows
• Il y a 4 ans
C'est une histoire de liberté, une histoire de cohésion, de détermination, d'entraide et de survie. Quoique glauque avec une pointe d'horreur, j'ai beaucoup aimé l'histoire. Les descriptions parfois très poussé sur l'horreur ne m'a pas dérangé plus que cela car c'est le but de cette histoire. L'atmosphère est très pesante et à aucun moment on ne se sent en sécurité, que ce soit à l'extérieur de l'enceinte ou bien à l'intérieur. C'est un roman dérangeant par ce virus qui provoque chez les jeunes filles des crises et des déformations physiques. Les corps sont transformés, souffrent, certaines filles n'y survivent pas et il n'existe aucun remède. Ce roman ne laisse que très peu de place à l'espoir et à la lumière. Il est question aussi d'amitié et de relations homosexuelles mais cela reste minime. Cependant, même si j'ai bien aimé, de nombreuses questions restent en suspens concernant la Tox et le destin des trois filles. Un huis clos féminin glaçant qui donne du frisson et du plaisir jusqu'à la dernière ligne. Un suspense jusqu'au bout. #127878;
mybooksntea
• Il y a 4 ans
Comparé à Sa Majesté des Mouches en version féministe, Wilder Girls a su me rendre accro dès les premières pages ! J’ai littéralement dévoré ce roman, pour finir sur ma faim. Je comprends la comparaison, mais cela concerne seulement le contexte d’isolation du monde et de lutte sans merci pour survivre. Tout au long de ma lecture, j’ai été partagée entre horreur et fascination. Les pensionnaires de Raxter sont coincées sur leur île depuis presque deux ans, à subir les conséquences d’une maladie dont elles ne savent rien, la Tox. Certaines ont perdu un oeil, comme Hetty. D’autres ont une deuxième colonne vertébrale qui a poussé, des bleus qui ne disparaissent jamais, des battements de coeur dédoublés, des branchies… La maladie les atteint de manière complètement aléatoire et affreuse ! L’autrice prend soin de nous décrire en détails les manifestations ignobles de la Tox, m’arrachant au passages quelques grimaces dégoûtées… A cela s’ajoute le fait que les filles de Raxter sont en quarantaine. Coupées du reste du monde sans aucun moyen de communication, elles reçoivent seulement de temps en temps des cargaisons de nourriture et d’objets de première nécessité de la part de l’armée américaine. Bref, vous l’aurez compris, le contexte pas très joyeux et la maladie peu ragoutante, ça donne des frissons dans le dos ! La narration est partagée entre le point de vue d’Hetty et Byatt. Avec Reese, elles forment un trio inséparable. Il le faut, pour survivre dans ce contexte. Elles se soutiennent les unes les autres, jusqu’à ce que Byatt disparaisse. Ce déséquilibre dans le trio amène des changements dans les rapports entre Hetty et Reese. J’ai trouvé que ça manquait de fluidité et de subtilité. Concernant l’aspect féministe évoqué dans les teasers sur ce livre… je ne l’ai pas trouvé. A moins que ce soit parce que le livre ne met en scène que des femmes qui luttent pour s’en sortir, je n’ai pas vu le moindre message féministe à l’horizon… L’autrice maîtrise à la perfection son atmosphère. C’est pesant et angoissant, le suspense est gardé tout au long du livre. J’ai eu quelques soupçons au début, qui se sont avérés faux. L’autrice a choisi un dénouement un peu plus évident, qui m’a laissée sur ma faim. Le dernier chapitre me laisse peu avancée. En refermant le livre, j’ai eu l’impression d’avoir lu l’introduction de l’histoire, et que le vif du sujet ne sera abordé que dans une suite. J’ai cependant passé un bon moment avec cette lecture, que je recommande fortement aux amateur·rice·s d’horreur. Livre à ajouter à une PAL spéciale Halloween !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
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- EAN
- 9782221246788
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- Collection ou Série
- Collection R
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 450
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- Dimensions
- 217 x 137 mm
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17,90 € Grand format 450 pages