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7 classiques de la littérature pour réfléchir
Publié le 10/07/2019 , par Lisez

Ils sont iconiques, et pour certains lecteurs, sont même indispensables à toute bonne bibliothèque qui se respecte. Et s'ils ne sont plus tout jeunes, les classiques de la littérature sont loin d'être démodés. de Voltaire à Mikhaïl Boulgakov, voici 7 oeuvres qui continuent de nous faire réfléchir et d'élargir notre vision du monde.
L'Age difficile

Né en 1843 à New York, non loin de Washington Square, Henry James effectue de longs séjours en Europe avant de quitter définitivement les États-Unis, à l'âge de trente-deux ans, pour s'installer à Londres où il mourra en 1916.
Les conflits de points de vue entre l'Ancien et le Nouveau Monde lui inspirent le thème cosmopolite de ses premiers romans :
L'Américain,
Daisy Miller,
Les Bostoniens, mais son art de romancier atteindra sa véritable mesure avec les chefs-d'œuvre de la maturité, dont notamment
Ce que savait Maisie (1879),
Les Ailes de la colombe (1902) ou
Les Ambassadeurs (1903). Écrivain de l'introspection, ami de Flaubert, Maupassant et Tourgueniev, Henry James est considéré comme l'un des précurseurs du roman moderne.
La lettre écarlate

Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d'adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un " A " cousu sur sa poitrine, comme marque d'infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n'ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.
Publié en 1850,
La Lettre écarlate est considéré comme l'un des romans fondateurs de la littérature américaine. Bouleversante de grâce et de dignité, d'une force intérieure à toute épreuve, Hester est quant à elle l'une des premières grandes héroïnes romanesques.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris.
L'Ingénu

LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE
" On m'a toujours appelé
l'Ingénu [...] parce que je dis toujours naïvement ce que je pense, comme je fais tout ce que je veux. "
Venu du Canada, débarque sur nos côtes un jeune homme à l'humeur vagabonde. On s'émerveille de son bon sens et de son honnêteté, on le reconnaît bas-breton par miracle, on le convertit, on le baptise. Les malentendus ne font que commencer.
En France, tout surprend ce prétendu sauvage : nos usages, nos mœurs, nos idées.
Pour nous révéler nos ridicules et nos vices, dénoncer l'obscurantisme et l'oppression. Voltaire adopte le point de vue d'un témoin naïf et sagace. D'où ce perpétuel humour, ce style enchanteur et éclatant de gaieté.
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Crime et châtiment

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE
Été 1865, Saint-Pétersbourg. Écrasé par la pauvreté, le jeune Raskolnikoff doit abandonner ses études. Arpentant la ville, désorienté, il se croit appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, fomente le meurtre de sa logeuse, une vieille usurière. Mais en réalisant ce " songe monstrueux ", il sombre : les conséquences de son acte le rongent. Jusqu'à ce qu'il finisse par se rendre et accepter la condamnation, seule voie de rédemption pour lui.
Œuvre majeure de la littérature russe,
Crime et Châtiment est le roman de la déchéance humaine, Raskolnikoff son témoin incarné. Écrivain de la conscience et du doute, Dostoïevski offre, avec cette plongée troublante dans la psyché d'un criminel, une vibrante réflexion sur la dualité de l'Homme, son mystère, et les possibles lueurs de son salut.
Traduit du russe par Victor Derély
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Les Rêveries du promeneur solitaire

LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE
" Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. "
À l'automne 1776, Rousseau, alors au crépuscule de sa vie, trouve refuge loin du " torrent du monde ", dans une bienheureuse solitude magnifiée par la beauté de la nature. Au gré de ses promenades, le philosophe marche à la rencontre de lui-même, dans une introspection lyrique, admirablement sensible : entre souvenirs et méditations, il y embrasse le plaisir de la mémoire et de l'écriture, dans la pure conscience d'exister.
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE