Ce que savait Maisie : Le livre de Henry James
Maisie vit en alternance chez son père et sa mère qui font d'elle le témoin de leur haine mutuelle depuis leur tumultueux divorce. Et quand chacun s'engage dans une nouvelle relation, la petite fille se trouve emportée dans une valse d'intrigues, de haines et de trahisons.
À travers le regard innocent de Maisie, Henry James compose une peinture des passions humaines. Ce roman, publié en 1897, est le tour de force d'un maître en psychologie, dont l'analyse minutieuse des sentiments laisse le lecteur émerveillé.
" La singularité de ce magnifique roman est d'avoir fait se réfléchir les passions des adultes dans les yeux de l'enfant. " Raymond Manuel, Magazine Littéraire
Traduit de l'anglais par Marguerite Yourcenar?
De (auteur) : Henry James
Traduit par : Marguerite Yourcenar
Préface de : André Maurois
Expérience de lecture
Avis Babelio
jrburgaud
• Il y a 1 mois
Ce que savait Maisie est l'histoire de cette enfant ballottée dans des intrigues conjugales des 4 adultes Les 2 géniteurs Ida et Mr Farange Sir Claude et Mrs Beale précédemment miss Overmore le tout sous le patronage de Mme Wix . Le récit se concentre auteur des arcanes psychologiques de ces 6 personnages. Maisie est renvoyée comme une balle dans le camp adverse par l'animosité que se portent les 2 parents naturels leur fait oublier à ceux-ci tout sens fillial et d'affection naturellement portée à ses enfants. Comme un match de double mixte à Winbledon *Angleterre oblige, Ida manie le revers lifté avec rage Mr Farange le coup droit violent tandis que Mrs Beale ex Overmore pratique l'amorti reste le lobe à Sir Claude. Ce match étant arbitré par Mme Wix la préceptrice de Maisie L'enfant joue l'innocence aussi bien que l'ingenue mais nous savons qu'elle perçoit bien toute la vilainie la couardise, la lâcheté de ces adultes qui ne l'entourent pas tous de leur affection la plus sincère ni dévouée d'arriérés pensées ne préservant que leur propre intérêt. Sir Claude et Mse Beale s'arrogent le droit d'adoper Maisie puisque ses parents naturels font défauts. Pas de pathos par contre un récit ou l'analyse de chacun des protagonistes est parfaitement dépeinte comme dans une peinture sociétalle de l'époque où nécessairement les mœurs n'étaient pas celles d'aujourd'hui Nous retiendrons que Maisie retire de tout cela une certaine droiture morale aidée en cela par Me Wix symbole des bonnes conventions de l'époque. Les sentiments ne sont pas toujours ce qu'ils voudraient montrès , car entre la parole aux actes il y aura toujours des renoncements qui éloigneront Maisie de ce qu'elle seule désire secrètement... Un roman sur l'attachement aux liens familiaux pas vraiment une sorte de conte ou chaque protagoniste semble vouloir jouer sa partition en faisant fi des autres.
tessy2
• Il y a 1 mois
Ce que savait Maisie ? Au départ, peu de choses. Tendre petite fille, adorable enfant, si sage, petite âme pure projetée dans le cruel monde des adultes. Mais pas n'importe quels adultes, précisément ceux qui auraient dû la choyer, la protéger, lui permettre de grandir dans un environnement stable et réconfortant : ses parents. M. et Mme Farange ont divorcé. Leur petit "arrangement" sera : six mois chez l'un, six mois chez l'autre. La petite Maisie passe d'une maison à l'autre désormais. Tantôt objet de convoitise, tantôt véritable charge, l'enfant ballotté tel un paquet de chiffons assiste incrédule à un spectacle désolant où les paroles acerbes et le chantage affectif vont bon train. Au milieu, Maisie écoute, spectatrice sans défense. On lui dit de répéter ce qu'elle a entendu. On l'utilise pour faire passer des messages. Et Maisie grandit.... Et bientôt, elle saura. Je découvre Henry James avec ce roman au sujet et à la composition complètement surprenante pour l'époque et toujours d'actualité même si le style, bien sûr, est un peu suranné. Tout d'abord le sujet : le divorce ! Pas vraiment très courant à l'époque. Henri james pose un regard critique sur ce phénomène de société. Il place son intrigue au plus près, au cœur même de la famille, là où nul n'est censé voir. Et choisit un angle bien particulier : le regard de l'enfant. L'enfant est une petite fille, sujet sensible par excellence. Et telle une petite éponge, Maisie va emmagasiner tout un tas d' émotions. Au fil du temps, la petite fille va développer son sens de l'analyse. Henri james ne se contente pas de faire de Maisie son héroïne. Non, il va bien au-delà en nous plaçant à sa hauteur. Maisie sera nos yeux, nos oreilles. Ce que Maisie entend, nous l'entendons. Ce qu'elle voit, nous le voyons. Rien de plus. Une narration surprenante et au combien efficace. Placé ainsi au cœur de l'action, le lecteur subit impuissant, tout comme Maisie. Mon avis Je découvre Henry James et je suis ravie. Ce roman est original et d'une grande finesse psychologique. Tout ici est question de psychologie et de morale. Et quelle prouesse littéraire ! Quoi de mieux que Maisie pour nous faire comprendre la complexité de la situation et son impact ? Un roman toujours d'actualité à découvrir ! Challenge XIX Challenge XX illimité
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782264038517
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 400
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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