Dieu n'est même pas mort : Le livre de Samuel Doux

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Julliard

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Comment survivre quand sa propre famille n'a pas cessé, depuis quatre générations,
d'être dévastée par l'Histoire ?
Un premier roman tout en finesse, plein d'humour, et d'une sensibilité à fleur de peau.



Jeune trentenaire parisien, Elias apprend, non sans soulagement, que sa grand-mère maternelle, femme culpabilisante et anxiogène, vient de mettre fin à ses jours. Contraint de se rendre à Poitiers, qu'il exècre, pour organiser les funérailles, il découvre que la vieille dame juive s'est volontairement suicidée lors de Yom Kippour, jour du Grand Pardon. Si le geste est déjà chargé de symboles, le cauchemar ne s'arrête pas là, car la date ne dit pas la manière, et sur ce sujet tout le monde se tait... Elias se lance alors dans la recherche fiévreuse d'une bague sertie de diamants dont il doit hériter, témoignage d'une histoire séculaire. Trois jours durant le jeune homme suit le jeu de piste laissé par sa grand-mère, prépare sans conviction la cérémonie d'adieux, prévient des gens indifférents, tout en essayant de faire taire les fantômes familiaux. Finalement, il se prend les pieds dans le tapis de son histoire, celle qu'il connaît comme celle qu'il ignore.
Trois autres récits croisent alors celui d'Elias pour l'éclairer d'un nouveau jour. Son arrière-grand-père, Moshe Herschel, nous raconte sa Pologne natale et les horreurs quotidiennes infligées aux populations juives par les soldats du Tsar. Vingt ans plus tard, exilé en France, il échappe à la barbarie nazie, mais le reste de sa famille est décimé. Paul Serré, le grand-père d'Elias, remonte, lui, le fil de sa jeunesse sous l'Occupation, découvrant avec inquiétude son goût pour les hommes. Enfin, vient le récit d'Emmanuelle, la mère d'Elias, jeune femme exaltée qui se jette à corps perdu dans l'euphorie des années soixante, et nous dit sa soif de vivre, trop tôt brisée par l'arrivée d'un cancer.
Roman choral, Dieu n'est même pas mort alterne différentes voix, toutes issues d'une lignée que l'Histoire ou le destin se sont acharnés à tordre. Avec un point de vue critique sur le poids des origines, le narrateur revendique un droit au bonheur et à la légèreté que le passé de sa famille semble lui avoir dénié. Il sait pourtant que jamais il ne pourra se départir de ses racines. Comment échapper au roman familial ? Voilà la question que pose ce récit dont la construction originale n'est pas le moindre des charmes. Un regard neuf sur la mémoire et sur son mode de transmission.

De (auteur) : Samuel Doux

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" On se prend facilement à suivre l'histoire de cette famille juive complexe mais attachante. L'auteur y distille beaucoup d'humour "

L'Union

" Avec Dieu n'est même pas mort, Samuel Doux livre un premier roman à la structure habile et à l'écriture tenue, qui évoque la manière dont chaque génération porte le poids de souffrances intimes et collectives des générations précédentes, et comment, pour y échapper, il faut peut-être comme Elias, fuir et refuser d'être un petit-fils comme il faut. "

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782260020363
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    294
  • Dimensions
    206 x 132 mm

L'auteur

Samuel Doux

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19,00 € Grand format 294 pages