Le Jardin des énigmes : Le livre de Antonio Garrido

Lecture sympathique que ce roman de Antonio Garrido, même s’il ne me laissera pas de trace indélébile, j’ai aimé me retrouver pendant l’exposition Universelle de Londres en 1851 avec Rick Hunter à la recherche des assassins de ma femmes. J’ai aimé les descriptions des stands de l’exposition que je trouve intéressantes de part la grandeur de l’entreprise mais aussi le côté langage des fleurs comme code secret, même si ce dernier n’est pas suffisamment développé à mon goût. On croise dans ce roman de nombreux personnages très variés de caractères, il y a beaucoup de rebondissements aussi on ne s’ennuie pas! Je vous laisse vous faire votre avis. Mon préféré de cet auteur est là scribe, le lecteur de cadavres attend dans ma bibliothèque. Bonne lecture!

Voici une histoire qui se laisse lire facilement et avec plaisir... et pourtant un sentiment que cela aurait pu être encore mieux ne me lâche pas. L'idée de s'inspirer de la vie de Ada Lovelace (pionnière de la science informatique) pour l'un des personnages principaux est une excellente idée et j'aurai aimé que ce personnage soit le personnage principal car il aurait été beaucoup plus complexe que le héros, Rick Hunter, que jai trouvé assez insipide. En plus je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir en tête l'image de Rick Hunter dans la série TV interprété par Fred Dyer et qui ne correspond pas au personnage du livre #x1f605 En résumé un bon moment, mais pas un coup de cœur.

Un roman qui œuvre dans les dédales de la première des expositions universelles qui eut lieu en 1851 à Londres dans le fameux bâtiment de Crystal Palace. Un récit foisonnant dans les différentes strates de la société londonienne comme bien sûr les hautes sphères politiques, les services de police de Londres et l’irruption des sciences mathématiques. Conséquence, une noria d’individus, qui vont de la haute bourgeoisie aux besogneux malfrats des milieux interlopes. Le fil rouge sera tenu par la présence de l’énigmatique Daphne Loveray qui s’inspire de la mathématicienne britannique Augusta Ada King plus connue comme Ada Lovelace. Ainsi que Rick Hunter dont le métier : connu sous le nom de coureurs de Bow Street, consiste en une patrouille volante de chasseurs expérimentés pour lutter contre le crime. De même apparaissent également des personnages ayant existé, tels que : lord Henry Palmerston, secrétaire d’État au Foreign Office et lord John Russell Premier ministre. Enfin l’objet de ce roman, le langage des fleurs, qui trouve sa source en Turquie. Et délivre le potentiel de délivrer des messages secrets utilisables pour l’espionnage, notamment. Un sujet que la France connu en 1819, avec un grand succès lors de la publication du livre : Le langage des fleurs, de Charlotte de Latour. Ainsi vont s’entremêler les différents thèmes du livre : Le Jardin des Énigmes. Rick Hunter ancien botaniste de la Compagnie des Indes Orientales, rentre à Londres et cherche les instigateurs d’un drame qu’il a subi à Darjeeling (Inde) et cherche sa vengeance. La chance et un indice lui font connaître un commerce de fleurs : Passion d’Orient. J’ai trouvé un peu longue le démarrage de l’énigme et des raisons de Hunter pour exercer sa vengeance ; cependant ce thriller très bien documenté a retenu mon désir de cet homme qui se débat dans les affres du mensonge, des convenances pour arriver à ses fins. En final, une légère déception, alors que les autres romans de Antonio Garrido : Le lecteur de cadavres et La Scribe, m’avaient tenu en haleine du début à l’épilogue.