Le Signal : Le livre de Maxime Chattam

J'ai tenté ce genre littéraire que je n' affectionne pas. Et pourtant, j'ai apprécié la lecture de ce roman. On s'attache aux personnages et on entre progressivement dans l'histoire pour finir par une fin décapante. L'écriture est agréable, on ne s'ennuie pas. Peut-être retenterai-je un thriller de cet auteur.

En bref, un coup de cœur pour ce roman d'horreur très largement inspiré par l'œuvre de Stephen King ! Une ambiance pesante, des éléments surnaturels et une panoplie de personnages attachants. C'est l'une des rares lectures qui m'a vraiment fait peur ! Maxime Chattam s'inspire énormément de Stephen King et il ne s'en cache pas ! C'est d'ailleurs difficile de ne pas s'en rendre compte tellement les références et les clins d'œil sont nombreux. C'est peut-être aussi pour cela que j'ai autant apprécié ma lecture. Quelques détails sont également tirés de sa propre vie, notamment la famille Spencer avec un couple qui rappelle étrangement Chattam et sa femme, Faustine Bollaert. L'ambiance est vraiment le point fort du récit. Cette petite ville, où des phénomènes étranges vont se multiplier, installe une atmosphère pesante dès le départ et nous happe pour nous faire vivre une histoire captivante. L'auteur alterne les passages calmes, presque normaux avec sa bande d'ados qui se promène dans les rues à la fin de l'été, avec des scènes horrifiques qui font vraiment froid dans le dos et qui marque durablement. J'ai rarement VRAIMENT peur lors de mes lectures, mais c'est un des rares romans que je n'ai pas eu le courage de lire seule, le soir. Pour ne rien gâcher, le dénouement reste cohérent par rapport au reste de l'intrigue. On ne part pas dans des histoires sans queue ni tête. L'action et les rebondissements s'intensifient peu à peu et nous tiennent en haleine pour nous offrir un final complet et fidèle à ce que j'attendais. Un coup de cœur donc pour ce roman d'horreur, parfait pour la saison d'automne et la période d'Halloween.

Maxime Chattam nous livre étonnant. A la fois thriller, roman fantastique et livre d'horreur. Au fil de la lecture, je me suis rendu compte qu'il s'est inspiré des meilleurs romans de Stephen King. Une montée en puissance pour nous livrer un final cauchemardesque. L'histoire tient en haleine, les personnages sont très bien écrits. C'est vraiment très bien.

Le prologue annonce de façon magistrale que l’auteur n’est pas là pour plaisanter. Il faut s’attendre à tout et surtout au pire. Une chose en particulier m’a immédiatement frappée, c’est l’écriture particulièrement cinématographique. L’auteur décrit l’horreur avec force détails, c’est cru, mais particulièrement réel. Il joue parfaitement avec l’aspect psychologique et crée une ambiance malaisante et malsaine. La famille Spencer s’installe à Mahingan Falls, petite ville américaine reculée et presque enclavée, près de Salem. Déjà le lieu paraît propice aux histoires d’horreur. Mais les Spencer sont là pour se ressourcer et démarrer une nouvelle vie loin de la fougue newyorkaise. Pourtant, rapidement des événements étranges, fantastiques et mortels se succèdent. Les Spencer d’une part, et le nouvel enquêteur en ville, Ethan Cobb, d’autre part, vont être confrontés au pire dans leur quête de la vérité. Maxime Chattam s’inspire de nos peurs les plus profondes, le tout mixé à du King, du Lovecraft et certainement d’autres que je n’ai pas repéré. Les 800 pages du roman en format poche ont rapidement défilé, même s’il y a eu quelques longueurs. Le seul bémol, c’est que les enfants, normalement d’une dizaine d’années à peine ont des comportements qui ne m’ont pas paru correspondre à leur âge.