L'oeil de la perdrix : Le livre de Christian Astolfi

Grand format

Le bruit du monde

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Orpheline, Rose est devenue mère à 16 ans et a quitté sa Corse natale pour rejoindre Toulon, une décision de son mari persuadé qu'ils y trouveront une vie meilleure.
Un matin de 1957, elle rencontre Farida qui vit depuis peu au bidonville de Toulon. Une amitié va naître entre elles qui va changer le cours de leur existence et leur permettre de prendre la mesure du monde qui les entoure. Si les traces de la deuxième guerre mondiale sont tenaces, c'est désormais en Algérie que les combats font rage.
Ensemble, elles vont trouver les ressources nécessaires pour déjouer les règles que leur imposent leur classe sociale et leur condition de femmes. Mais si elles sont toutes les deux françaises, l'une l'est un peu moins que l'autre aux yeux de la société.
En racontant la bouleversante histoire d'une émancipation, Christian Astolfi donne voix à des vies minuscules qui auraient dû rester silencieuses et résonnent pourtant longtemps après la lecture.

De (auteur) : Christian Astolfi

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Ce roman est une grande réussite, d'autant qu'il n'est pas si fréquent qu'un romancier homme parvienne à se mettre dans la peau d'une femme avec tant d'aisance. " |Cécile Pivot
Femme actuelle
" Déclaration d'amour à l'écriture et à ce qu'elle apporte de force de choix. " |Pierre Vavasseur
Le Parisien Week-end
" Si vous ne connaissez pas Christian Astolfi, découvrez son écriture profondément humaine et son nouveau roman bouleversant. " |Aurélie Janssens
Page et plume
" Un roman d'une humanité rare, aussi précieuse que le lien qui unit ces deux femmes. C'est magnifique, la rentrée tient son grand roman social. " |Sébatsien Thomas
Fnac Bercy
" Une grande héroïne pour un grand roman qui fait la part belle à la force d'émancipation des femmes. " |Aurélie Barlet
La Pléiade
" Magique de beauté et de vérité " |Anne Moutin
Librairie Goulard
" Le destin de ces deux femmes nous transcende, parce que la bonté existe et qu'elle nous honore. L'œil de la perdrix compte parmi les grands livres de la rentrée. " |Delphine Le Borgne
L'aire de Broca
" Christian Astolfi tire son inspiration dans la vie des gens simples, des gens de peu, pour qui vivre est déjà un destin. " |Laurent Jouberton
Le 1 Hebdo
" Christian Astolfi a su avec une grande sensibilité restituer le parcours de cette femme-courage dont on admire la prise de conscience. " |Chris Bourgue
La Marseillaise
" Dans son dernier livre, limpide et clair, Christian Astolfi donne voix à des vies minuscules qui auraient dû à jamais rester silencieuses et résonnent pourtant longtemps après la lecture. Un beau témoignage. " |Robert Colonna d'Istria
Corse Matin
" Un magnifique roman sur la sororité et la solidarité, sur l'émancipation, le déracinement et la liberté. Un gros coup de cœur. " |Valérie Salaam
Folies d'encre
" Quelle merveille ! et quelle délicatesse dans ce texte où toutes les thématiques (émancipation féminine, immigration, guerre d'Algérie...) sont très habilement amenées. C'est très beau. " |Christine Lechapt
Maison du livre
" Vibrant de toute l'humanité qui déserte le monde en ce moment et dont nous avons tant besoin pour vivre, tout simplement " |Alain Bélier
Librairie Lucioles
" C'est l'humanité au cœur d'un récit bouleversant qui nous est révélée. Un incontournable de la rentrée. " |Maritsa Boghossian
Librairie Pleine lune

Avis Babelio

Mamicha27

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Ce qui fait partie du plaisir de lire un nouveau roman, c'est aussi découvrir un auteur, son écriture, ses histoires et ses personnages et je peux vous le dire j'ai tout aimé ! Christian  Astolfi nous conte une histoire d'amitié dans les années 1960 entre deux femmes qui pourtant auraient pu s'ignorer mais il est parfois des rencontres qui marquent une vie. Marie vit à Toulon depuis une trentaine d'années, elle est venue de Corse avec son mari et ses enfants pour tenter une nouvelle vie.  Entre un mari taiseux et des enfants qui ont grandi, elle a besoin de se sentir utile. Depuis peu, elle a vu en face de chez elle s'agrandir un bidonville où  viennent s'installer ces hommes, ces femmes et ces enfants venant d'Algérie, elle ne peut pas rester insensible à leurs conditions de vie. Elle va croiser Farida une Maman de trois jeunes enfants et comme une évidence, elles vont se côtoyer, se parler, échanger sur leurs vies. C'est une histoire de femme, de sororité, de déracinement, de racisme,  de besoin d'émancipation pour tenter de sortir de leur condition de femme soumise aux hommes. Deux personnages extrêmement attachants, sur une époque complexe entre la dernière guerre pas si éloignée, le climat politique et les tensions du conflit en Algérie.  La force d'une amitié qui les rapproche par la similitude de leur vécu, de leurs émotions et de leurs rêves de vies meilleures malgré leur culture différente. C'est aussi une ode à l'éducation, à la lecture qui ouvre les portes de la connaissance pour lutter contre l'ignorance et les injustices de ce monde. Un très beau texte qui nous plonge dans une époque dont certains souvenirs sont venus agiter mon esprit, un auteur portant si bien la parole de ses personnages féminins a forcément sa place dans mon petit cœur de lectrice. Vous l'aurez compris, c'est une lecture qui m'a conquise et j'ai très envie de découvrir un peu plus cet auteur. Connaissez-vous ce roman ? Avez-vous déjà lu cet auteur?

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beabiel

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Un livre m'est apparu emprunt d'une grande sensibilité avec une écriture sans emphase, pleine de véracité. Cette histoire sui dépeint la richesse des échanges humains, fait office de rappel. Surtout à l' époque où nous évoluons, dans ce monde où l' autosatisfaction des échanges numériques progresse, gommant la beauté des rencontres dans la vraie vie. Elle rappelle aussi combien malgré l'attachement et l'amour , le respect du choix de ceux que l'on aime est précieux.

Milllie

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Rose n'a jamais eu la vie facile et ne s'est jamais plaint. Quand son mari a décidé de quitter leur Corse natale pour Toulon afin d'y trouver du travail, Rose l'a suivi, acceptant son sort son mot dire. Alors quand ce matin de 1957, elle se tord la cheville en rentrant chez elle, c'est du bout des lèvres qu'elle accepte l'aide de Farida, une jeune algérienne qui vit dans le bidonville voisin, elle ne voudrait surtout pas déranger. Petit à petit l'amitié entre les 2 femmes va grandir, elles apprendront à se connaître et à s'apprécier... mais les événements grondent et la vie n'est pas facile pour les immigrés. L'oeil de la perdrix est un petit roman, petit par le nombre de pages et la modestie des histoires racontées, mais un petit roman qui dit tant de choses qu'il a tout d'un grand ! J'ai beaucoup apprécié le talent de Christian Astolfi pour poser une histoire et des personnages à partit de tous petits riens, quelques détails, des bribes de vie qui en disent pourtant si long. Comment ne pas s'attacher à Rose, cette héroïne taiseuse et courageuse qui semble accepter son destin si difficile ? On comprend petit à petit son histoire au fil de courts chapitres et de quelques flash back, une histoire banale de pauvreté et de misère, une histoire que l'on subit plutôt que l'on construit : orpheline de mère, mariée et mère à 16 ans, habituée à se contenter de peu et menant maintenant une vie morne et routinière auprès d'un mari à qui elle n'a plus grand chose à dire. La rencontre avec Farida, elle aussi pris dans les méandres d'une existence difficile, va être un déclencheur pour les 2 femmes : apprenant petit à petit à se connaître, ces deux timides vont s'apprivoiser au fil des discussions et des rencontres et vont enfin faire se croiser deux univers qui jusqu'ici s'ignoraient totalement. Car en 1957 et avec le début de ce que l'on n'appelle pas encore Guerre d'Algérie, le bidonville qui abrite la communauté algérienne de Toulon est un monde à part. Nul autochtone ne s'y risque, au mieux on les tolère sans les voir, au pire on fait preuve (déjà !) de ce qu'on appellerait aujourd'hui un racisme décomplexé. Mais loin de ces préjugés, Rose va reconnaître en Farida une sœur et c'est là que le roman va prendre toute sa force. Ces deux femmes, chacune enfermée dans une vie qu'elle n'a pas choisie et sur laquelle elle n'a pas de prise, vont se soutenir, s'épauler et ensemble s'apporter beaucoup et se libérer. L'auteur fait preuve de beaucoup de tact et de pudeur pour raconter cette belle amitié et surtout tout ce que va signifier pour Rose le fait d'apprivoiser enfin les mots, début de son engagement militant et de sa volonté d'offrir aux autres l'aide qu'elle n'a pas reçue. En filigrane, l'auteur évoque aussi les événements tragiques de ces années là, le racisme qui monte, la guerre d'Algérie, la manifestation sanglante de 1961 et nous fait ressentir comment le fossé n'a eu de cesse de se creuser entre immigrés et français, comment on a fait venir des être humains pour ensuite ne pas les accepter et ne leur laisser aucune chance de s'intégrer. Au fil des chapitres c'est aussi l'histoire de la colonisation et de l'immigration de masse des années 50-60 qui se raconte et c'est à la fois passionnant et bouleversant. L'oeil de la perdrix fut au final pour moi une jolie découverte. Un récit commencé un peu par hasard (ce titre qui m'intriguait et cette jolie couverture), des premiers chapitres qui se lisent bien mais que je trouvais un peu lents et puis une histoire qui se construit au fil des pages, monte en puissance jusqu'à nous émouvoir et a fait que je n'avais pas envie de refermer ce roman. Un beau roman qui mérite d'être plus connu et partagé !

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maliroland

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Trois livres en un plus un. Livre un. L'histoire de Rose non pas de a à z mais de a à w. Livre deux. L'amitié Rose-Farida. Livre trois. Un chouia historique et un investissement militant. Plus un. Plus que un en fait, tous les livres qui n'ont pas été écrits. 1- Rose naît en 1903 en haute Corse. Abandonnée sur un pas de porte elle est adoptée par la famille choisie qui ne l'avait pas choisie. A 16 ans elle se marie avec un berger du cru contre quelques vaches en dot. Je ne me rappelle plus de qui s'est fait avoir dans la transaction. Paul-Dominique l'heureux élu après quelques années décide d'émigrer à Toulon, ce qu'il y a de plus loin dans son esprit et devient ouvrier d'usine. On ne sait pas s'il gagne au change. Entre temps deux garçons et une fille du moins vivants. Puis Rose rencontre Farida qui habite le bidonville du coin. Puis Rose se rend compte que la vie ne se limite pas au pré carré des us réducteurs de l'époque. Puis Rose s'investit pour des causes humanitaires et pro-paix plus ou moins risquées. Puis Rose vieillit au fur à mesure du temps qui passe. Puis Rose en arrive au w. 2- Rose rencontre Farida et une amitié naît sans abandon. Plus qu'une amitié genre soeur siamoise. On subodore un lien amoureux. Rien de tout cela semble t il. Restons sur notre fin d'en savoir plus. 3- Histoire . Essentiellement concernant la guerre d'Algérie et des causes à défendre. Les réfractaires au combat pacifistes ou autres, les paponades et assimilées, puis ainsi de suite selon l'air du temps mais toujours du bon côté, il va de soit. 4- Plus un. Plus que un comme déjà écrit. Des impasses sur l'enfance adoptée. sur le mari sauf quelques mots sur son fauteuil-lit de mort. sur les enfants. sur première et deuxième guerre mondiales et l'entre deux. sur le pourquoi des choses, l'amitié Farida, les choix politiques etc. sur Farida qui ne garde pas le contact. sur les années Pompidou, Giscard et Mitterand. sur ce que j'oublie. Le mot impasse est un peu fort, il y a tout de même quelques lignes ou pages sur chacun de ces sujets. Survol serait peut être mieux. L'oeil de la perdrix. le récit d'une vie et d'une amitié. Un fond de guerre d'Algérie. Un auteur qui probablement a fait le choix intime de ne pas en dire plus sur ce que l'on aurait aimé savoir davantage. La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. Deux en fait. Celle du dernier chapitre qui, n'écrivons pas qui arrive comme un cheveu sur la soupe, car ce serait désobligeant. Donc : elle a vingt ans. Celle de l'avant dernier chapitre une fois soupé : je les ai acceptées. Comprenez les ombres qui peuplent la vie. Commentaire. Que dire de plus ?

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782386010149
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    240
  • Dimensions
    207 x 144 mm

L'auteur

Christian Astolfi

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21,00 € Grand format 240 pages