Mes cahiers rouges : Le livre de Maxime Vuillaume

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La Découverte

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Première édition intégrale de cet extraordinaire témoignage sur la Commune de Paris par un journaliste engagé dans la Garde nationale et cofondateur du célèbre Père Duchêne

Ici restitués pour la première fois dans leur intégralité, Mes Cahiers rouges - parus entre 1908 et 1914 dans les célèbres Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy - constituent un classique de la littérature communarde. Durant l'Année terrible, leur auteur, Maxime Vuillaume (1844-1925), fut constamment aux premières loges, tantôt comme spectateur, le plus souvent comme protagoniste. Engagé volontaire dans la Garde nationale, il participe aux journées insurrectionnelles des 31 octobre 1870 et 22 janvier 1871. À compter du mois de mars, c'est par la plume qu'il poursuit son combat, en fondant l'un des journaux les plus lus - et certainement le plus populaire - de la révolution communaliste : Le Père Duchêne. Au cours de la Semaine sanglante, enfin, il n'hésite pas à prendre les armes pour résister à l'assaillant versaillais.
Rédigés dans un style franc et direct, Mes Cahiers rouges ressuscitent tout un pan de l'histoire de France, trop souvent négligé : l'opposition tumultueuse au Second Empire décadent, le siège de Paris, cette fraternelle utopie que fut la Commune de 1871, avec ses joies, son allégresse, ses déboires et ses désillusions. Des pages plus sombres également : la brutalité et la férocité de la répression, la proscription et son lot de souffrances, le retour des exilés et la nostalgie d'un espoir assassiné.
Aux antipodes de la solennité et du ton compassé qui caractérisent les traditionnels Mémoires, l'écriture incisive et alerte de Vuillaume conduit le lecteur à travers la ville révoltée, le fait sursauter quand claque un coup de feu, l'emplit d'effroi lorsqu'un communard est exécuté. Un livre vivant. Bien vivant. À (re)découvrir avec délectation.

De (auteur) : Maxime Vuillaume
Préface de : Maxime Jourdan

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Expérience de lecture

Avis des libraires

A Maxime Vuillaume, nous devons un des tout meilleurs recueils de souvenir de la Commune. Ses Cahiers rouges, qu'il publie en livraison dans les Cahiers de la quinzaine de Péguy de 1908 à 1914, n'étaient depuis longtemps disponibles que dans une version courte. Nous devons à Maxime Jourdan et à son éditeur le courage d'avoir entrepris de nous donner, enfin, la version intégrale. Sans doute il fallait du courage pour livrer, en nos temps, un livre de 700 pages ! Mais le lecteur aurait tort de s'inquiéter, l'écriture est celle d'une chronique "à la française" selon Péguy ! Et sans doute on ne s'ennuie jamais à lire Vuillaume, qui nous entraîne dans ses anecdotes drôles ou tragiques, toujours sensibles. Mais aussi toujours très subtiles et intelligentes.

|Jean-Louis Robert
L'Humanité

Ici restitués pour la première fois dans leur intégralité, Mes cahiers rouges - parus entre 1908 et 1914 dans les célèbres Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy - constituent un classique de la littérature communarde. [...] Rédigés dans un style franc et direct, Mes cahiers rouges ressuscitent tout un pan de l'Histoire de France, trop souvent négligé: l'opposition tumultueuse au second Empire décadent, le siège de Paris, cette fraternelle utopie que fut la Commune de 1871, avec ses joies, son allégresse, ses déboires et ses désillusions. Des pages lus sombres également: la brutalité et la férocité de la répression, la proscription et son lot de souffrances, le retour de exilés et la nostalgie d'un espoir assassiné. aux antipodes de la solennité et du ton compassé qui caractérisent les traditionnels Mémoires, l'écriture incisive et alerte de Vuillaume conduit le lecteur à travers la ville révoltée, le fait sursauter quand claque un coup de feu, l'emplit d'effroi lorsqu'un communard est exécuté. Un livre vivant. Bien vivant. A (re)découvrir avec délectation.

Force Ouvrière

Il existait bien un livre, Mes Cahiers rouges au temps de la Commune, cité par tous les spécialistes, mais il était incomplet et ignorait les textes parus après 1910. Il faut donc savoir gré aux éditions de la Découverte de donner enfin à lire l'œuvre de Vuillaume dans son intégralité. Car c'est bien d'une œuvre dont il s'agit. D'abord parce que Maxime Vuillaume sait écrire. "Sa petite phrase sèche, nerveuse, rapide, excelle à transcrire les impressions et à répercuter les confidences", note Descaves dans sa préface. Le style est sobre, alerte et incisif. On songe à Vallès, évidemment, parfois aussi à Darien. Mais œuvre aussi parce que Vuillaume, incontestablement, poursuit un grand dessein. Il veut restituer la "vérité" des faits, surtout lorsque ceux-ci sont disputés. Il raconte donc non seulement ce qu'il a vu et vécu, mais il traque les documents, sollicite les témoins, revisite les lieux. Ses Cahiers sont à cet égard une source exceptionnelle, regorgeant d'images, de plans, d'annexes, de notes, de correspondances surtout, qu'il cite souvent in extenso à l'instar des 21 lettres d'exil d'Eugène Vermersch.

|Dominique Kalifa
Libération

Il est des commémorations plus retentissantes que d'autres. Celle des 140 ans de la Commune de Paris a malheureusement fait partie des secondes. Cela rend d'autant plus précieuse l'édition, pour la première fois dans leur intégralité, des dix cahiers rédigés par Maxime Vuillaume. Corédacteur du Père Duchêne, ce qui lui assure une notoriété certaine à 26 ans, il fut un acteur engagé des événements qu'il relate près de quarante ans plus tard en puisant dans ses propres souvenirs, ceux de ses camarades, mais aussi diverses sources archivistiques. Il s'est ainsi livré à un véritable travail d'historien, n'hésitant pas à contester les versions fournies par d'autres et s'efforçant, autant que faire se peut, de "ne pas faire oeuvre de parti " pour "faire oeuvre de vérité ". Le récit n'en est pas moins aussi vivant que poignant, comme lorsqu'il décrit les cours martiales, véritables abattoirs, où lui-même n'échappe à la mort qu'à la faveur d'un sergent versaillais. Car Vuillaume sait aussi faire preuve de mansuétude vis-à-vis de certains de ses adversaires d'alors et, à l'opposé, de sévérité à l'égard de certains alliés : il pointe ainsi les multiples tensions qui traversent chaque camp, bien moins homogène qu'on veut bien le penser. Une lecture édifiante à bien des égards.

|Igor Martinache
Alternatives Economiques

C'est l'un des livres les plus vifs, les plus sincères, les plus littéraires aussi sur la Commune. il fut écrit par un des acteurs de premier plan, Maxime Vuillaume (1844-1925), codirecteur du Père Duchêne. En 1998, Gérard Guégan avait publié chez Actes Sud Mes cahiers rouges au temps de la commune qui ne constitue qu'une partie de ce texte. Voici donc le tout, en un volume inédit, dans une impeccable édition présentée, établie et annotée par Maxime Jourdan. une plongée au coeur de la révolte.

|Laurent Lemire
Le Nouvel Observateur

Marcel Cerf, historien de la Commune, disait: "On ne peut tenter une approche sérieuse de l'histoire de la Commune, dans son vécu quotidien, sans avoir lu et relu Mes cahiers rouges de Maxime Vuillaume. " Saluons donc comme il convient la première édition intégrale des dix cahiers rouges que l'on parcourt avec un intérêt passionné et avec beaucoup d'émotion.

|Claude Dupont
L'Ours

Mes cahiers rouges de Maxime Vuillaume: enfin restitués dans leur intégralité, les "souvenirs de la Commune" aussi enflammés qu'enflammants du fondateur guilleret du canard émeutier Le Père Duchêne, qui fut de tous les mauvais coups contre le Second Empire.

|Noël Godin
Zéllium

L'oeil d'un grand reporter, la précision d'un policier, la minutie d'un archéologue, l'impartialité d'un arbitre, le talent d'un écrivain, tous ces ingrédients, rarement réunis, font le prix et l'originalité de ce classique de la littérature mémoriale.

|Dominique Jamet
Marianne

Il est des livres qui laissent une marque indélébile dans l'esprit de leurs lecteurs. Mes Cahiers rouges, de Maxime Vuillaume, est assurément de ceux-là.

|Olivier Doubre
Politis

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782707164865
  • Collection ou Série
    Cahiers libres
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    720
  • Dimensions
    242 x 159 mm

L'auteur

Maxime Vuillaume

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27,90 € Grand format 720 pages