Vingt-quatre heures de la vie d'une femme : Le livre de Stefan Zweig

Poche

Robert Laffont

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" Zweig ne donne sa voix qu'aux vaincus, qu'aux fragiles, qu'aux blessés. Il ne traque jamais la grandeur. Surpris, divisés, inquiets, ses personnages s'écartent des héros : loin d'être extraordinaires, ils sont ordinaires ; au contraire des figures hugoliennes, ils n'incarnent pas "une force qui va', mais une faiblesse qui piétine... Qui, dans la littérature mondiale, a brossé des êtres plus proches de nous ? " Éric-Emmanuel Schmitt, extrait de la préface.

Un soir d'été, dans un hôtel de Monte-Carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L'événement met tous les pensionnaires en émoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite. Le narrateur, le seul à prendre la défense de l'infidèle, trouve cependant une alliée, une vieille Anglaise qui lui conte sa propre histoire, faisant de lui le détenteur d'un secret jusque-là inavouable. Les deux récits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d'un casino auquel le jeune homme, objet des passions, est enchaîné.

De (auteur) : Stefan Zweig
Préface de : Éric-Emmanuel Schmitt
Traduit par : Françoise Wuilmart

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Expérience de lecture

Avis Babelio

tourne_la_page

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Je ne sais pas trop quoi en penser de celui-là. J’ai lu Le joueur d’échecs du même auteur que je n’avais pas aimé plus que ça, j’ai néanmoins décidé de lui donner une nouvelle chance avec ce petit bouquin et j’ai bien fait car je l’ai préféré au précédent ! Déjà j’ai davantage accroché à la plume, je ne sais pas si je suis passée à côté de quelque chose avec Le joueur d’échecs mais je l’ai trouvé plus belle, plus complète, avec de belles phrases bien tournées. J’ai aussi davantage accroché à l’histoire même si je ne l’ai, encore une fois, pas trouvée mémorable. J’ai apprécié le fait que tout se déroule en seulement 24 heures et que, dans ce laps de temps, l’auteur arrive à nous faire passer par des émotions extrêmes dans leur opposé. Mais surtout, ce qu’il y a de différent par rapport à Le joueur d’échec, ce sont les sentiments. J’avais trouvé le précédent roman assez plat or, là, je ne peux pas ne pas ressentir les émotions contées par le narrateur. Il nous parle de la passion, du désir, de la tentation et du chagrin, toutes ces sensations au maximum de leur puissance. Il nous parle de cette envie de changement et de liberté, de ces décisions qui peuvent changer nos vies en un claquement de doigts, du désespoir de l’abandon et de l’ivresse de l’inconnu. Il nous parle également du vice de l’addiction, de la pulsion agressive et douloureuse du jeu et des besoins violents des joueurs. En peu de pages, on passe de la souffrance à l’amour et au désespoir, bercé par les mots frappants l’auteur. J’ai beaucoup aimé le lire sur le coup et je comprends son succès, même si je ne pense pas que cette histoire me marquera et me restera en tête comme d’autres romans l’ont fait. Je déplore la légère lenteur du début, le temps que l’intrigue s’installe, qui prend néanmoins beaucoup de place quand le roman ne fait qu’une centaine de pages. Mais je suis contente d’avoir laissé une nouvelle fois sa chance à cet auteur car j’ai été agréablement surprise !

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memoiresdelivres

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Une femme âgée et distinguée décide de confier à une jeune homme le récit de l’épisode le plus fugitif et le plus marquant de son existence. Avec appréhension, elle confesse les vingt-quatre heures qui ont bouleversé sa vie. Des années plus tôt après le décès de son mari, cette anglaise a rencontré un jeune homme au casino de Monte-Carlo. Littéralement fascinée par les mains de cet homme consumé par le jeu, elle est hypnotisée par l’urgence et la passion qui se dégagent de sa gestuelle. Elle décèle rapidement la détresse qui irradie du jeune homme et décide de lui porter secours. Pourtant son devoir est emprunt d’une attraction sensuelle indéniable, jusqu’où sera-t-elle prête à aller pour le sauver ? Dans cette nouvelle aux ressorts psychologiques brillants, Stefan Zweig nous propose une immersion dans l’esprit d’une femme foudroyée par la passion. La fièvre amoureuse et l’addiction aux jeux s’entrecroisent dans un ballet lancinant et envoûtant. Dans ce court récit Stefan Zweig est tout simplement au sommet de son art !

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un_appetit_livresque

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Une rencontre peut-elle remettre en cause toute vos croyances, votre vie, vos choix ? Et le regard des autres ? Très court mais percutant, ce récit aborde des sujets captivants. Personne n'est à l'abris d'une folie, personne ne peut être sûr de rien et surtout quel serait notre choix si nous nous retrouvions dans cette situation.

Armony22

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Dans 24 heures de la vie d'une femme, Stefan Zweig nous offre un récit intense et émotionnel qui explore les facettes les plus profondes de l'âme humaine. L'histoire suit une femme qui, après un événement marquant survenu lors d'un voyage, se trouve confrontée à un dilemme moral et personnel. À travers son expérience, l’auteur questionne le rapport entre les désirs incontrôlables, la passion dévorante, la culpabilité et les conséquences de nos actes. Ce qui rend ce roman particulièrement fascinant, c’est la manière dont Zweig parvient à capturer la fragilité de ses personnages. En quelques pages seulement, il nous montre comment un moment, un simple choix, peut bouleverser le cours d’une vie. L’écriture est élégante, précise et emplie de sensibilité, créant une tension palpable tout au long du récit. Le roman soulève également des questions essentielles sur la liberté individuelle, les choix personnels et l’influence des normes sociales. Quel rôle la société joue-t-elle dans nos décisions ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour suivre nos désirs, et quelles en sont les conséquences ? 24 heures de la vie d'une femme est une œuvre qui touche par sa simplicité et sa profondeur. En peu de pages, Zweig nous livre une réflexion poignante sur la liberté, les regrets et la complexité des émotions. Une lecture à la fois courte et marquante, qui m’a ravie et fascinée, et qui met en lumière tout le talent impressionnant de l’auteur. Cette découverte m’a véritablement enchantée, et je suis impatiente de découvrir d’autres œuvres de Stefan Zweig.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782221251768
  • Collection ou Série
    Pavillons Poche
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    144
  • Dimensions
    184 x 124 mm

L'auteur

Stefan Zweig

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5,00 € Poche 144 pages